enfin ma 1ere monnaie de la saison
8508560 exemplaires
Métal : Argent
avers : REPUBLIQUE - FRANÇAISE.
La France sous les traits d'une Semeuse marchant à gauche et semant à contre-vent ; derrière le soleil levant ; signé O. Roty en creux au-dessous.
revers : LIBERTE. EGALITE. FRATERNITE.
50 / CENTIMES au-dessus d'une branche d’olivier ; au-dessous 1920
Engraver : O. Roty = Oscar Roty (1846-1911)
Graveur général : Henri-Auguste Patey (1896-1930)
Ce type monétaire en argent fut frappé de 1897 à 1920 dans le seul atelier de Paris.
N° dans les ouvrages de référence : F.190/11
Commentaires à propos de ce type monétaire :
Ce type monétaire en argent fut frappé de 1897 à 1920 dans le seul atelier de Paris.
Historique :
La
nouvelle de la capitulation de Sedan provoqua la révolution du 4
septembre 1870 à Paris. Proclamée à l'Hôtel de ville, la république est
dotée d'un gouvernement provisoire appelé gouvernement de la Défense
nationale. Menacé à gauche par l'insurrection de la Commune et à droite
par les monarchistes, le nouveau régime connaît des débuts difficiles.
Chef du pouvoir exécutif dans un premier temps (février 1871), Thiers
est chargé de réorganiser le pays qui réfléchira ensuite à sa forme de
gouvernement. Il devient président de la république en août 1871 et,
malgré son action de libération du territoire, doit quitter son poste
en mars 1873 face à l'opposition royaliste. Il est alors remplacé par
Mac-Mahon favorable au rétablissement de la monarchie mais celle-ci
n'est pas restaurée à la suite de la question du drapeau. La loi du
septennat est alors mise en place en novembre 1873 puis, en 1875, sont
votées les lois fondamentales qui forment la Constitution de la
Troisième République. Régime parlementaire, elle se caractérisa
notamment par la nette prépondérance du pouvoir législatif sur le
pouvoir exécutif. Anticléricale, la Troisième République fit l'école
gratuite, laïque et obligatoire mais continua la politique coloniale
pour ses ambitions économiques, stratégiques et morales. La séparation
des Églises et de l'État fut acquise en 1905. L'idée d'une revanche sur
l'Allemagne et un nationalisme important furent au cœur de la crise
boulangiste, du scandale de Panama ou de l'affaire Dreyfus des années
1886-1899 tandis que la politique étrangère fut très active notamment
au Maroc et que la course aux armements se développait. La Première
Guerre mondiale coûta cher à la France qui ne se releva qu'à partir de
1920 voire 1928 pour la monnaie avec le franc "Poincaré". La crise de
1929 ne se fit sentir qu'à partir de 1932 mais dura jusqu'en 1939,
période durant laquelle l'instabilité ministérielle fut très
importante. Vacillant en 1934, la Troisième République trouva un
nouveau ciment unitaire avec l'antifascisme qui permit l'arrivée au
pouvoir du Front populaire en 1936. Mais, paralysée face à l'Allemagne,
la France allait alors s'enliser dans une "drôle de guerre" puis
connaître la plus grande défaite de son histoire en juin 1940. Réunies
en Assemblée nationales à Vichy le 10 juillet 1940, les Chambres
pourtant élues en 1936 votèrent à Pétain les pleins pouvoirs dans une
sorte de suicide collectif par 569 voix pour, 80 voix contre et 18 abstentions.